Canon Miraisha façonne l'avenir grâce à des collaborations entre l'industrie et le monde universitaire
L’un des principaux moteurs de ce changement est la collaboration entre les établissements d’enseignement et les industries. Ces partenariats jouent un rôle essentiel dans l’amélioration des programmes d’études afin de les aligner sur les normes de l’industrie et de fournir aux étudiants des connaissances pratiques qui répondent aux exigences du monde réel. Dans des domaines créatifs tels que la photographie, la réalisation cinématographique et la production médiatique, ces collaborations vont au-delà de l’alignement des programmes. Elles comblent une lacune cruciale en offrant aux étudiants l’accès à une formation pratique et à une technologie de pointe, que de nombreuses écoles ne peuvent pas se permettre. Ces partenariats favorisent également les opportunités de réseautage, mettent les étudiants en contact avec des professionnels et favorisent la reconnaissance mondiale grâce à des concours soutenus par l’industrie.
Plus important encore, ces collaborations favorisent l’échange de connaissances et d’innovations, permettant aux étudiants de suivre le rythme des tendances mondiales. Les experts partagent leurs connaissances sur les dernières technologies et techniques, incitant les étudiants à innover et à contribuer à une économie créative en pleine croissance.
La table ronde virtuelle organisée à l’occasion du 10e anniversaire du programme Canon Miraisha a exploré la manière dont le monde universitaire et l’industrie peuvent s’unir pour façonner l’avenir créatif de l’Afrique. Cette conversation cruciale a réuni des intervenants de premier plan, dont Katie Simmonds, responsable des programmes éducatifs chez Canon Afrique centrale et Afrique du Nord; Benson Ngobia, doyen des étudiants de l’université KCA au Kenya; Biola Adenuga, directrice générale du PEFTI Film Institute au Nigéria; et Mohcine Kamal, directeur des affaires générales de l’Institut ESAV au Maroc. Chaque intervenant a raconté comment les efforts déployés par Miraisha au cours de la décennie ont permis d’autonomiser les communautés, de nourrir les talents et de favoriser la collaboration à travers l’Afrique.
Katie Simmonds a souligné l’approche personnalisée du programme en matière de partenariats. “Nous commençons par comprendre les besoins uniques de chaque établissement, en identifiant les lacunes et en concevant des programmes de formation qui ajoutent une réelle valeur”, a-t-elle déclaré. Grâce à des ateliers animés par des professionnels du secteur, les étudiants sont initiés aux compétences techniques et aux scénarios du monde réel. “Ces professionnels apportent une vaste expérience professionnelle et partagent des idées inestimables qui inspirent les étudiants”, a ajouté Katie.
À l’Université KCA au Kenya, Miraisha a contribué à améliorer les programmes de cinéma et de photographie. “Grâce à Miraisha, nos étudiants ont désormais accès à des équipements de pointe et à un mentorat. Ils obtiennent leur diplôme avec les compétences et la confiance nécessaires pour réussir sur le marché du travail”, a déclaré Benson Ngobia. Il a souligné comment le programme permet aux étudiants de comprendre non seulement les aspects techniques de leur métier, mais aussi sa pertinence par rapport aux exigences de l’industrie. “Ils apprennent à identifier les outils et les techniques qui fonctionnent le mieux dans des contextes spécifiques, des compétences qui sont essentielles pour réussir dans un domaine concurrentiel”, a-t-il expliqué.
Au Nigéria, le PEFTI Film Institute a pu constater de visu l’impact du programme sur l’égalité des sexes. Biola Adenuga a partagé des histoires inspirantes de jeunes femmes comme Bunmi et Mabel, qui ont brisé les barrières dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. “Canon Miraisha ne se contente pas d’enseigner, elle donne des moyens d’agir. Ces femmes sont désormais des leaders dans le domaine de la création, inspirant d’autres à les suivre”, a-t-elle déclaré..
Au Maroc, la collaboration entre l’Institut ESAV et Miraisha n’en est qu’à ses débuts, mais son potentiel est déjà évident. “Nos étudiants acquièrent une confiance et des compétences techniques qui correspondent aux besoins de l’industrie”, a déclaré Mohcine Kamal. Bien qu’il soit encore en évolution, ce partenariat est très prometteur pour favoriser l’innovation et doter les étudiants d’une expertise pertinente pour l’industrie.
À la fin de la discussion, les intervenants ont exprimé leur gratitude pour un programme qui a touché des milliers de vies. Des triomphes individuels à la croissance institutionnelle, l’héritage de Miraisha est un héritage d’espoir, d’opportunité et de transformation. Katie a magnifiquement résumé l’essence de la discussion: “Des collaborations comme celles-ci sont transformatrices. Pour les étudiants, elles offrent une formation actualisée et adaptée aux tendances du secteur. Pour les professionnels, c’est l’occasion de partager leur expertise. Et pour les institutions, c’est une chance de grandir avec l’évolution de l’économie créative.”
Le parcours du programme Canon Miraisha au cours de la dernière décennie nous rappelle avec force ce qui peut être accompli grâce à une vision, une collaboration et un engagement indéfectible en faveur de l’autonomisation des communautés. Alors qu’il se tourne vers l’avenir, il continue d’inspirer, de façonner non seulement des carrières mais aussi des vies – et le paysage créatif de l’Afrique. Grâce à une innovation et à des partenariats continus, le programme Miraisha reste une lueur d’espoir pour les créatifs en herbe, prouvant que l’apprentissage expérientiel, lorsqu’il est guidé par la collaboration, peut effectivement transformer le monde.