Comment concrétisez-vous votre vision créative lors d'une séance photo VTT ?
« En général, je ne pense qu'au pays que je veux visiter ou à la région dans laquelle je veux me rendre. Une fois sur place, je me laisse porter par les événements. Je n'ai pas d'idée ou de photo spécifique à capturer. Je me laisse surprendre par ce que le pays ou la région me réserve. De toute façon, c'est difficile à planifier. Parfois, il n'y a aucune information disponible sur la région ».
Que recherchez-vous dans la scène ou chez le coureur lorsque vous déclenchez l'obturateur ?
« Je veux raconter une histoire en une seule image, donc je préfère prendre des photos grand format. Je veux créer une sorte de perspective : montrer aux spectateurs où nous sommes, la nature, les sentiers, l'action. J'ai besoin d'un bon paysage, d'un bon sentier, d'une bonne lumière et d'un bon coureur. Quand tous ces éléments sont réunis, je tiens ma photo ».
Quel raisonnement créatif guide votre processus habituel ?
« Je prends toujours mes photos en mode Priorité à l'ouverture (Av) et je dois m'assurer que la vitesse d'obturation est assez rapide pour l'action. J'utilise un réglage ISO plus élevé pour éviter le flou de bougé. Avant, je prenais beaucoup de photos avec le flash, mais aujourd'hui, je ne l'utilise presque plus. Je veux être authentique et les photos prises avec le flash paraissent parfois artificielles ».
Quelle est la partie la plus délicate d'une séance photo ?
« Les coureurs. Je peux avoir le meilleur endroit au monde, avec la meilleure lumière possible, mais si le coureur est avachi sur son vélo, je ne pourrai rien en tirer. J'essaie de raconter une histoire en une seule image. Je vois plutôt ce que je fais comme de la photographie de paysage avec un élément supplémentaire : un athlète ».
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Site Web : www.bissig.ch