Suivant les conseils que ses pairs de l'association GDT lui avaient prodigués, Radomir s'est mis, à son tour, à enseigner en animant des ateliers sur la photographie naturaliste en Europe : « Je prends beaucoup de plaisir à rencontrer des gens avec lesquels je peux partager ma passion, parce que tout le monde apporte son point de vue unique. »
Les sujets de Radomir sont très larges, d'une fleur déployant ses pétales délicats vers le soleil levant, à une chaîne montagneuse imposante et stoïque recouverte de neige et de glace. Mais il précise que sa technique de prise de vue ne change pas, indépendamment de ce qu'il y a en face de son objectif. « Tout repose sur la façon dont j'utilise la lumière naturelle », déclare-t-il. « En matière de photographie naturaliste, tout est question de perception de l'atmosphère, de la lumière et d'essayer de ressentir ce qui fait la particularité de ce moment. Et si j'ai de la chance, je peux traduire cela dans une image.
« La nature satisfait mon instinct de chasseur. La photographie de végétaux me permet d'être extrêmement créatif, les paysages m'incitent à me remettre en question lors de la postproduction, et j'adore créer des photos abstraites artistiques car ce sont les tirages que j'aime vraiment réaliser. Tous les domaines de la photographie naturaliste sont toujours source d'une telle satisfaction pour moi et je pense que ça ne changera jamais. »