Coupe du monde de rugby 2023™ : les photographes sportifs de demain

Canon et l'AFP unissent leurs forces pour soutenir une nouvelle génération de photographes sportifs talentueux en promouvant les étoiles montantes du photojournalisme.
Un joueur japonais et un joueur chilien luttent pour la possession du ballon. Photo prise par Karen Haibara avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023.

La photographe Karen Haibara, qui a pris cette photo de son équipe nationale, le Japon, face au Chili lors de la Coupe du monde de rugby 2023™, figurait parmi les 20 photojournalistes en herbe invités à s'associer à des photographes sportifs professionnels dans le cadre d'un projet révolutionnaire visant à soutenir les nouveaux talents. Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM à 1/1600 s, f/3,5 et ISO 125. © Karen Haibara/AFP

Si les événements sportifs internationaux sont une chance pour les photographes au sommet de leur art, qui peuvent y démontrer tout leur savoir-faire, ils constituent aussi une opportunité pour la nouvelle génération de photojournalistes de développer leur confiance en eux et les compétences dont ils auront besoin pour réussir dans le métier.

Afin d'encourager les jeunes talents et de promouvoir la diversité et l'inclusivité, Canon et l'Agence France-Presse (AFP) se sont associés en amont de la Coupe du monde de rugby 2023™ pour mettre en relation des professionnels de l'AFP avec 20 photojournalistes en herbe. Les bénéficiaires de ce programme, âgés pour la plupart de moins de 30 ans, ont non seulement pu recevoir des conseils de pros, mais aussi tester les derniers équipements Canon, notamment le Canon EOS R3 et, dans certains cas, les objectifs RF.

Pour bon nombre de mentorés, photographier un événement sportif d'une telle envergure était une grande première. C'était par ailleurs l'occasion de se familiariser avec les normes rigoureuses appliquées par l'AFP. « Ce sont des choses que l'on ne peut pas apprendre dans une salle de classe ou à l'université », explique Éric Baradat, directeur adjoint de l'Information chargé de la photo, l'infographie, la documentation et la data à l'AFP. « J'ai été bluffé par le résultat. De plus, dans ce métier à prédominance masculine, il est important de donner à de jeunes femmes photographes en herbe l'opportunité de faire leurs preuves, et elles s'en sont extrêmement bien sorties. »

Originaires des 20 pays en compétition, les novices ont d'abord dû réaliser un projet « à domicile », dont l'objectif était de capturer l'essence du rugby et l'importance de ce tournoi dans leurs patries respectives. De l'enthousiasme populaire d'écoliers néo-zélandais à la représentation poignante d'un sport rassemblant des détenus dans une prison uruguayenne, ces photoreportages variés ont parfaitement reflété l'originalité et l'intelligence de leurs auteurs.

Dans un second temps, tous les photojournalistes ont assisté à la Coupe du monde de rugby 2023™ en France où, sous la houlette de leurs mentors de l'AFP, ils ont pu prendre en photo leur équipe nationale dans le feu de l'action. Cinq mentors et leurs protégés témoignent ici de leur expérience.

Un technicien portant des gants blancs nettoie le capteur d'un appareil Canon.

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Deux hommes âgés, membres d'une équipe de rugby de vétérans au Japon, casquette blanche sur la tête, font des pompes sur l'herbe. Photo prise par Karen Haibara avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 15-35mm F2.8L IS USM.

Projet à domicile : « Cette photo montre des joueurs de l'équipe de rugby de vétérans en train de faire des pompes », explique Karen Haibara qui, sur les conseils de son mentor Yuichi Yamazaki, s'est rapprochée de ses sujets au lieu de compter uniquement sur un téléobjectif. « Le club est ouvert aux hommes de plus de 70 ans, et ils se retrouvent tous les mercredis pour s'entraîner. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 15-35mm F2.8L IS USM à 15 mm, 1/640 s, f/3,2 et ISO 100. © Karen Haibara/AFP

Deux joueurs chiliens aux prises avec deux de leurs adversaires japonais. Photo prise par Karen Haibara avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023.

Jour du match (Japon - Chili) : « C'était difficile de coordonner la prise de vue avec les mouvements rapides des joueurs », indique Karen. « Pour pouvoir prendre des clichés stables, il m'a fallu observer non seulement les déplacements du porteur du ballon, mais aussi ceux des autres joueurs, en anticipant du mieux possible quel joueur récupérerait le ballon ensuite. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM à 1/1600 s, f/3,5 et ISO 125. © Karen Haibara/AFP

Karen Haibara

Projet à domicile : « Le Japon est connu pour son espérance de vie élevée, mais les jeunes comme moi ne savent pas vraiment comment les personnes âgées profitent de leur temps libre », indique Karen pour expliquer ce qui l'a encouragée à documenter une équipe de rugby de vétérans. « Mon mentor m'a conseillé de me rapprocher de l'action plutôt que de photographier depuis la touche. Cela m'a permis d'exprimer tellement plus de choses. »

Jour du match (Japon - Chili) : « J'ai rencontré beaucoup de Japonais au stade, tous très enthousiastes. J'ai donc fait de mon mieux pour prendre des photos retranscrivant aussi bien leur optimisme que le match lui-même. J'ai utilisé le Canon EOS R3 avec les objectifs Canon RF 400mm F2.8L IS USM et Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM, et j'ai adoré la réactivité de l'autofocus et la netteté des images. Dans un sport comme le rugby, où le ballon passe constamment d'un joueur à un autre, disposer d'un autofocus capable de s'ajuster aussi rapidement est indispensable. »

Portrait de Karen Haibara devant un ciel bleu.

Karen Haibara, 26 ans

Née à Chōshi, au Japon, Karen a grandi à Tokyo. Cette photographe de formation s'est notamment distinguée en photographiant des membres d'un peuple autochtone de Finlande et en immortalisant les Jeux paralympiques de Tokyo. Ses projets d'avenir consistent entre autres à photographier les cultures menacées.

Pays représenté à la Coupe du monde : Japon

Réseaux sociaux : @_karenhaibara_

Commentaires de son mentor – Yuichi Yamazaki : « Karen a réussi à améliorer son sens du storytelling en réfléchissant aux différentes scènes et en les photographiant dans un ordre qui a donné davantage de profondeur et de niveaux de lecture à son photoreportage. Je l'ai aussi encouragée à se déplacer physiquement, au lieu de se reposer uniquement sur le zoom, et à rechercher des angles de vue différents. »

Le capitaine de l'équipe du lycée technique de Jabulani évite un plaquage pendant un match organisé à l'école Marist Brothers Linmeyer de Johannesbourg. Photo prise par Siyamazi Khathola avec le Canon EOS R3.

Projet à domicile : Sonwabo Buso, capitaine de l'équipe de rugby du lycée technique de Jabulani, évite un plaquage pendant un match. Siyamazi Khathola a choisi ce club de rugby de lycée pour son projet à domicile parce qu'il souhaitait partager son histoire avec le monde entier. « La majorité des élèves de Soweto sont fans de foot, mais le lycée technique de Jabulani fait exception », explique-t-il. « C'est rafraîchissant de voir que l'école s'efforce d'entretenir la tradition du rugby. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'une bague d'adaptation monture Canon EF-EOS R et d'un objectif Canon EF 100-400mm f/4.5-5.6L IS II USM à 227 mm, 1/640 s, f/5 et ISO 160. © Siyamazi Khathola/AFP

Un joueur roumain plaque un adversaire sud-africain, tandis que leurs coéquipiers respectifs se précipitent vers l'action. Photo prise par Siyamazi Khathola avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023.

Jour du match (Afrique du Sud - Roumanie) : « J'ai dû voir tous les documentaires sur les grands photographes sportifs qui ont couvert des événements d'une telle ampleur, alors me retrouver sur le terrain aux côtés de professionnels que j'admire, c'était une expérience irréelle », révèle Siyamazi. « Être au centre de presse, en présence de photographes sportifs à la renommée internationale, et recevoir leurs conseils avant le match a été un grand moment dans ma carrière de photographe. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'une bague d'adaptation monture Canon EF-EOS R et d'un objectif Canon EF 400mm f/2.8L IS III USM à 1/1000 s, f/2,8 et ISO 1000. © Siyamazi Khathola/AFP

Siyamazi Khathola

Projet à domicile : Siyamazi a choisi de se concentrer sur l'équipe de rugby du lycée technique de Jabulani, un OVNI dans le township de Soweto où le football règne en maître. Lui qui ignorait tout du rugby a dû demander à l'équipe de lui en expliquer les règles, parvenant ainsi à tisser des liens avec les joueurs. « Vous m'auriez vu courir dans tous les sens jusqu'à ce qu'un des joueurs me remonte les bretelles », s'esclaffe-t-il. « J'ai pris soin de poser beaucoup de questions, ce qui m'a aidé à établir une relation de confiance avec toute l'équipe. La majorité des joueurs sont issus de milieux très pauvres et ont été élevés par une mère célibataire. Cela faisait écho à ma propre histoire. Nous sommes devenus très proches. »

Jour du match (Afrique du Sud - Roumanie) : « L'ambiance était survoltée ; pas moins de 45 000 supporters acclamaient les joueurs et chantaient. J'ai contemplé le stade, éberlué, je me suis imprégné de toutes ces émotions et j'ai récité une petite prière de gratitude. J'ai pris quelques photos de supporters sur le vif avec l'objectif Canon EF 400mm f/2.8L IS III USM tout en rejoignant ma place. Auparavant, j'utilisais le Canon EOS 50D. Autant dire que le passage au Canon EOS R3 a été incroyable. C'est un bijou de technologie qui m'a grandement facilité la tâche. L'autofocus avec détection des yeux m'a bien aidé à suivre les mouvements des joueurs, car la photographie sportive consiste surtout à suivre l'action pour ne pas rater les moments décisifs. La grande ouverture de l'objectif EF 400mm f/2.8L IS III USM m'a permis d'isoler les joueurs et d'obtenir ce superbe arrière-plan flou à l'aspect crémeux. L'objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM m'a été très utile pour capturer les réactions et les acclamations des supporters. Cette expérience est un souvenir que je chérirai jusqu'à la fin de ma vie. »

Portrait de Siyamazi Khathola portant une veste violette, une casquette blanche et un sac à dos, un appareil photo Canon posé sur l'épaule.

Siyamazi Khathola, 32 ans

Représentant l'Afrique du Sud, quadruple championne du monde, Siyamazi Khathola a vécu toute sa vie à Johannesbourg. Autodidacte, il a fait ses premiers pas dans le métier sous l'égide du photographe sportif Thabang Lepule. Après s'être essayé à différents styles, Siyamazi a pour ambition de devenir photographe de terrain lors d'événements sportifs d'envergure internationale.

Pays représenté à la Coupe du monde : Afrique du Sud

Réseaux sociaux : @siyamazi_k / @seeya_fota

Commentaires de son mentor – Marco Longari : « Siyamazi est très talentueux. Au début, il avait besoin d'être encadré et guidé, mais c'est un vrai bosseur. Il croisera des obstacles sur sa route, mais il ne doit pas perdre de vue ses objectifs et il lui faudra appliquer tout ce qu'il a appris au cours de ce programme. »

Des membres de l'équipe de rugby d'un établissement scolaire samoan portent à bout de bras un ballon de rugby blanc devant des palmiers flous en arrière-plan. Photo prise par Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM.

Projet à domicile : « J'ai choisi Itu-o-Tane College parce que je voulais montrer au monde que le rugby n'est pas à son apogée aux Samoa et que les élèves font de leur mieux », explique Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo. « Le fait d'apprendre que ces élèves se donnaient corps et âme au rugby comme à leurs études m'a intriguée. Observer la passion pour le rugby qui animait ces élèves, alors même qu'ils en connaissaient à peine les règles, m'a inspirée. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM à 115 mm, 1/4000 s, f/2,8 et ISO 25600. © Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo/AFP

Deux joueurs samoans portent un coéquipier pour qu'il récupère le ballon sous le regard de deux joueurs chiliens. Photo prise par Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023.

Jour du match (Samoa - Chili) : « L'ambiance dans le public et la rencontre avec des photographes professionnels de l'AFP, ce sont des souvenirs que je n'oublierai jamais », affirme Manaui. « Être dans un stade avec des dizaines de milliers de personnes et voir mon pays battre le Chili pour son premier match de poule, cela a été incroyable ! » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'une bague d'adaptation monture Canon EF-EOS R et d'un objectif Canon EF 400mm f/2.8L IS III USM à 1/12800 s, f/2,8 et ISO 3200. © Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo/AFP

Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo

Projet à domicile : malgré l'absence d'entraîneur officiel, Itu-o-Tane College (un établissement mixte niché dans le village d'Avao) s'est fait connaître avec son équipe féminine, actuellement championne du pays, mais aussi grâce à leurs homologues masculins, qui dominent à la fois le rugby à sept et le rugby à XV. « Le rugby est encore un sport en développement aux Samoa », explique Manaui. « Le principal de l'établissement assume les fonctions d'entraîneur. C'est lui qui a eu l'idée de créer une équipe féminine. » Deux des joueurs ont depuis été sélectionnés dans l'équipe nationale U20 masculine.

Jour du match (Samoa - Chili) : « La situation était absolument irréelle. Jamais la fillette des petites îles Samoa que j'étais n'aurait pu imaginer venir en France, entourée de la crème de la crème. Et pourtant, le rêve est devenu réalité. En tant que fan de rugby, j'en comprenais les règles de base, mais assister à un match du plus haut niveau, c'était passionnant. Bien que n'ayant qu'un appareil photo à disposition, j'ai rapidement appris à changer d'objectif au bon moment. Pendant la majeure partie du match, j'ai utilisé le Canon EF 400mm f/2.8L IS III USM, mais en cas de touche sur la ligne des 10 mètres, je préférais l'objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM. La leçon la plus utile que j'aie retenue de mon mentor, c'est d'être patiente et de prendre mon temps, mais plus globalement cette expérience m'a aidée à grandir, à la fois sur le plan personnel et sur le plan professionnel. »

Portrait de Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo souriant face à l'objectif, une fleur jaune glissée derrière l'oreille droite.

Manaui Precious Naumalila Ash-Faulalo, 22 ans

Manaui a grandi en Nouvelle-Zélande et aux Samoa, où elle vit actuellement. C'est là qu'elle s'est découvert une passion pour la photographie en étudiant le journalisme. Aujourd'hui, elle travaille pour le Samoa Observer. Son objectif de carrière ultime : documenter la vie aux Samoa et présenter le fruit de son travail sur une plateforme internationale.

Pays représenté à la Coupe du monde : Samoa

Réseaux sociaux : @manauif

Commentaires de son mentor – Saeed Khan : « Manaui a le talent qu'il faut pour devenir une photographe sportive émérite. La photographie sportive est au carrefour de l'art et de la science : quiconque souhaite devenir un bon photographe sportif doit maîtriser ces deux aspects, mais Manaui apprend rapidement et elle sait observer attentivement. Tout au long de ce projet, j'ai constaté une évolution considérable de sa photographie et de son approche du sujet. Elle est sur la bonne voie pour continuer à s'améliorer et à gagner en professionnalisme, et elle attend de pied ferme les challenges que lui réserve l'avenir. »

Dans les douches, un rugbyman portant un maillot rouge et arborant une mèche rouge dans ses cheveux châtains tire sur un élastique orange pour s'échauffer le cou avant un match. Photo prise par Valentine Chapuis avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 24-70mm F2.8L IS USM.

Projet à domicile : « Après le déjeuner, les joueurs de Saint-Sulpice se reposent : certains jouent aux cartes, d'autres préfèrent s'isoler pour piquer un somme ou écouter de la musique », explique Valentine Chapuis. « Puis, tout le monde se retrouve dans les vestiaires pour les derniers échauffements, les derniers massages, avant de rentrer sur le terrain. Ici, le talonneur Fano Soulage s'échauffe le cou. Il a choisi un endroit calme, à l'écart des autres : les douches ! Les yeux clos, il est dans sa bulle, quelques minutes avant le début du match. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 24-70mm F2.8L IS USM à 24 mm, 1/320 s, f/2,8 et ISO 500. © Valentine Chapuis/AFP

Deux joueurs français se précipitent vers le ballon sous les yeux de leurs adversaires uruguayens. Photo prise par Valentine Chapuis avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023.

Jour du match (France - Uruguay) : « Parlez autant que possible avec des professionnels et pratiquez beaucoup », répond Valentine quand on lui demande le conseil qu'elle donnerait à ceux qui veulent devenir photojournalistes. « Regardez ce que font les autres, qu'il s'agisse des photographes qui travaillent pour des agences ou des journaux concurrents, ou des collègues de votre organisation. Faites preuve d'humilité, car dans ce domaine, il y a toujours quelque chose à apprendre. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM à 1/2000 s, f/3,2 et ISO 2500. © Valentine Chapuis/AFP

Valentine Chapuis

Projet à domicile : Valentine, qui fourmillait d'idées, a finalement choisi de photographier Saint-Sulpice, un petit club de rugby amateur parvenu à s'illustrer dans son championnat malgré un budget limité. « Je voulais partager l'enthousiasme que suscite ce club. Il y a tant à dire des joueurs, des bénévoles, des supporters, des amis et de la famille », s'exclame-t-elle. « Mon mentor m'a fait prendre conscience du fait que je pouvais utiliser le flash en extérieur pour faire des portraits, ce que je n'avais jamais essayé auparavant. »

Jour du match (France - Uruguay) : « Un match de Coupe du monde de rugby en France avec les Bleus à l'affiche ? L'ambiance allait forcément être au rendez-vous ! Les tribunes étaient remplies et le public était surexcité. Je suis très reconnaissante d'avoir eu la chance de couvrir le pays hôte. J'ai pris beaucoup de plaisir à prendre des photos avec mes deux Canon EOS R3. L'un était équipé d'un objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM et l'autre d'un objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM. Mon mentor m'a encouragée à me libérer du carcan des photos faciles en ajoutant une touche d'originalité. Toute cette expérience m'a aidée à prendre confiance et m'a poussée à donner le meilleur de moi-même. Mon objectif ultime, c'est de m'améliorer. »

Portrait de Valentine Chapuis portant un pull noir, un pendentif et des lunettes.

Valentine Chapuis, 32 ans

Représentant la France, Valentine est une photographe autodidacte originaire de Vesoul qui vit aujourd'hui à Toulouse. Passionnée de journalisme d'aussi loin qu'elle se souvienne, Valentine a commencé à travailler pour un journal local en 2015. Elle affirme que, depuis, son approche de la photographie a gagné en créativité. Valentine a pour ambition de rejoindre les rangs de l'AFP en tant que photographe de rédaction.

Pays représenté à la Coupe du monde : France

Réseaux sociaux : @valentinechapuisphoto

Commentaires de son mentorLionel Bonaventure : « Valentine n'a plus besoin de mes conseils, c'est une photographe talentueuse. Au cours du programme, j'ai surtout remarqué à quelle vitesse et avec quelle efficacité Valentine est passée de son ancien appareil photo à l'EOS R3. Il n'est pas toujours facile de changer d'appareil photo et d'acquérir la dextérité nécessaire pour agir rapidement pendant une mission, mais elle s'en est sortie haut la main. »

Des joueurs de l'équipe de rugby à capacités mixtes Pumpas XV et leur entraîneur semblent effectuer des exercices d'échauffement. Entouré de ses coéquipiers, un joueur semble crier. Photo prise par Tomás Francisco Cuesta avec un Canon EOS R6.

Projet à domicile : « Pumpas XV est une équipe de rugby à capacités mixtes », indique Tomás Francisco Cuesta. « Ce qui rend son histoire si spéciale à mes yeux, c'est que, de bien des façons, elle permet aux joueurs de trouver leur place et d'occuper le devant de la scène. Avoir la chance de travailler avec les joueurs a été l'un des aspects les plus intéressants de ce projet. L'expérience en photographie sportive de mon mentor Juan Mabromata a été pour moi un atout précieux. » Photo prise avec un Canon EOS R6 équipé d'une bague d'adaptation monture Canon EF-EOS R et d'un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L II USM à 24 mm, 1/1250 s, f/5,6 et ISO 400. © Tomás Francisco Cuesta/AFP

Un joueur argentin plaque son adversaire anglais aux genoux tandis que des joueurs des deux équipes se précipitent vers le ballon. Photo prise par Tomás Francisco Cuesta avec un Canon EOS R3 lors de la Coupe du monde de rugby 2023

Jour du match (Argentine - Angleterre) : « Je pense que pour être vraiment bon en photographie sportive, il faut connaître le sport que l'on photographie », conseille Tomás, ravi de partager son point de vue avec d'autres photojournalistes en herbe. « C'est un point que je dois travailler, mais mon mentor et d'autres grands photographes professionnels m'ont permis de comprendre que cela leur donnait un avantage considérable. » Photo prise avec un Canon EOS R3 équipé d'un objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM à 1/1600 s, f/2,8 et ISO 1600. © Tomás Francisco Cuesta/AFP

Tomás Francisco Cuesta

Projet à domicile : Tomás a tourné son objectif vers les Pumpas XV, une équipe de rugby à capacités mixtes de Buenos Aires. « Avant d'intégrer l'équipe, les joueurs étaient considérés totalement différemment », affirme Tomás, qui a été intrigué par la métamorphose des joueurs après leur intégration dans l'équipe. « Leurs familles m'ont dit que le fait d'avoir cet espace leur a donné une nouvelle raison d'être. »

Jour du match (Argentine - Angleterre) : « Pour être vraiment bon en photographie sportive, il faut connaître le sport que l'on photographie. Mon mentor Juan Mabromata s'y connaît tellement bien qu'il savait ce qui allait se passer avant même que l'action ne se déroule, ce qui était un avantage de taille. Il m'a beaucoup appris. Le Canon EOS R3 est très réactif, tant pour la mise au point que pour la prise de vue. Je n'avais jamais connu ça avant et c'est très utile en photographie sportive. Je l'ai équipé de l'objectif Canon RF 400mm F2.8L IS USM, beaucoup plus léger que les modèles plus anciens, ce qui aide quand on prend des photos sur une longue période. Juan m'a suggéré d'utiliser l'objectif 400mm pour remplir le cadre avec les bustes des joueurs, puis de prendre mon deuxième appareil photo, le Canon EOS R6, équipé d'un objectif Canon RF 70-200mm F2.8L IS USM, pour apporter de la variété. Il m'a également appris à toujours prendre beaucoup de photos après celle qu'on veut vraiment, au cas où. »

Portrait de Tomás Francisco Cuesta portant un T-shirt marron, devant un arrière-plan gris.

Tomás Francisco Cuesta, 26 ans

Originaire de Buenos Aires, en Argentine, Tomás a développé très jeune son talent grâce à sa mère photographe. La mention honorable décernée par le concours World Press Photo pour son travail sur les célébrations nationales après la victoire de l'Argentine à la Coupe du monde de la FIFA 2022 a été un moment important de sa carrière. Quand il pense à l'avenir, Tomás rêve de photographier la prochaine Coupe du monde de football.

Pays représenté à la Coupe du monde : Argentine

Réseaux sociaux : @tomifcuesta

Commentaires de son mentorJuan Mabromata : « J'ai déjà collaboré avec Tomás par le passé, et je le veux définitivement dans mon équipe. Le conseil que je lui donnerais, c'est de continuer à apprendre des personnes qu'il choisit comme guides et de toujours poser des questions. »

Découvrez les photos des projets à domicile des 15 autres mentorés dans la galerie ci-dessous.

Natalie Denton

Canon a été un sponsor officiel de la Coupe du monde de rugby 2023™ qui s'est déroulée en France du 8 septembre au 28 octobre 2023.

TM © Rugby World Cup Limited 2023. Tous droits réservés.

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